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Le Biarritz
79 Av. des Champs-Elysées, Paris 8°
Le grand propriétaire de salles de cinéma de l’est et du sud de la France, Léon Siritzky, rachète l’Élysée 79 et le rebaptise le Biarritz. L’inauguration à lieu le 6 novembre 1937 avec le film Le prisonnier de Zenda. Très vite elle devient une salle de référence sur les Champs-Elysées, sélectionnant des œuvres de première exclusivité en version originale.
Pendant l’Occupation, la famille Siritzky, comme d’autres, est spoliée par la S.O.G.E.C. (Société de Gestion et d’Exploitation des Cinémas) créée par Alfred Greven: l’entreprise aux capitaux allemands absorbe les salles parisiennes et nationales exploitées par des Français de confession juive. C’est le cas entre autres du Normandie, de l’Olympia, du Moulin-Rouge, du Français ou encore du Max-Linder.
Après la guerre, la SOGEC devenant l’UGC, le Biarritz devient de fait un établissement UGC. La salle redevient très vite le cinéma des productions américaines et sera finalement choisi par la MGM pour être la première à projeter en France Autant en emporte le vent, au tarif colossal de 500 à 800 Frs !
En 1971 la salle du Biarritz est divisée en deux salles, puis 6 ans plus tard, trois salles supplémentaires seront créées. Dans les années 1980, le cinéma France-Elysées situé au numéro 20 de la rue Quentin Bauchard est annexé au Biarritz et deviendra la salle Prestige du complexe cinématographique qui compte maintenant six salles.
Mais un arrêté du Ministère de l’Économie du 9 février 1994 enjoignant le circuit UGC à réduire sa part de marché sur les Champs-Elysées sonne le glas du cinéma. L’UGC Biarritz ferme définitivement ses portes le 1er février 1995. La salle Prestige est cédée aux Écrans de Paris, mais les cinq autres salles sont transformées en surfaces commerciales.
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